Hommage à Albert Thomas
Les honneurs ont été rendu à Albert Thomas, lui qui aura tant de fois tenu la hampe avec fierté, honneur et dévouement.
Lettre à Albert : Albert est né le 7avril 1935 à Saint Guyomard, fils unique d’une famille rurale modeste, il est appelé à faire son service militaire à l’appel de la classe 1955, et ce malgré une situation familiale qui aurait pu justifier une exemption. Mais à cette époque marquée par les événements en Afrique du Nord, les règles sont plus strictes et l’effectif attendu, c’est ainsi que début février 1956 il rejoint directement l’Algérie.
Incorporé dans l’Armée de l’Air il est affecté à la base aérienne de Blida à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest d’Alger.
Au bout des 18 mois réglementaires il est maintenu du fait des conditions politiques du moment, et ainsi il ne regagnera ses foyers que début février 1958 après 24 mois sous les drapeaux.
C’est au cours de ce long service en Algérie qu’un geste à son égard le marquera. Les parents d’un camarade d’unité tué dans un attentat décidèrent par foi chrétienne et avec l’aval du commandement de faire un don à un de ces soldats loin des leurs dont la situation familiale était difficile, c’est Albert qui fut désigné.
C’est ainsi que de retour à Saint Guyomard et dès que fut reconnu le statut d’ancien combattant à ceux ayant participé aux conflits d’Afrique du Nord, qu’Albert adhéra à l’association locale UNC et se porta volontaire comme porte drapeau pour que soit maintenu le souvenir et rendus les honneurs à ceux qui sont tombés pour que les autres puissent continuer de vivre et d’avancer.
Au quotidien, au sein de la communauté Guyomardaise, Albert menait une vie rurale dans le monde agricole, participait à la vie locale et assistait chaque fois que possible aux évènements et fêtes locales, gardant ainsi le contact avec ses amis et ce bien au-delà du cercle des anciens combattants. Il lui aura tenu à cœur, jusqu’au bout, de garder le lien avec ses camarades, de voir si tout allait bien et de s’en informer lors de son petit tour quotidien au bourg.
Cette bienveillance à l’égard de son entourage, que l’on peut attribuer à l’esprit de corps des soldats inspiré de nos valeurs Chrétiennes, il aura eu l’esprit en père de famille de l’inculquer à ses quatre enfants et à ses petits enfants qui le voyaient fréquemment partir avec le drapeau accomplir son devoir de mémoire, pour que soient çà et là commémorés une date ou rendus les honneurs à un camarade. Et c’est marquant, car nous avons tous vu à quel point sa famille et ses proches étaient fiers lorsque l’an dernier lui fut remis son insigne d’honneur de porte-drapeau, pour plus de cinquante ans dans la fonction.
C’est aujourd’hui pour toi Albert que les drapeaux s’inclineront, mais sache que nous garderons cette belle image du camarade, qui avec sympathie et en toute simplicité portait avec fierté, honneur et dévouement les couleurs de notre pays pour notre commune. Merci Bebert, Au revoir.
Les honneurs ont été rendu à Albert Thomas, lui qui aura tant de fois tenu la hampe avec fierté, honneur et dévouement.
Lettre à Albert : Albert est né le 7avril 1935 à Saint Guyomard, fils unique d’une famille rurale modeste, il est appelé à faire son service militaire à l’appel de la classe 1955, et ce malgré une situation familiale qui aurait pu justifier une exemption. Mais à cette époque marquée par les événements en Afrique du Nord, les règles sont plus strictes et l’effectif attendu, c’est ainsi que début février 1956 il rejoint directement l’Algérie.
Incorporé dans l’Armée de l’Air il est affecté à la base aérienne de Blida à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest d’Alger.
Au bout des 18 mois réglementaires il est maintenu du fait des conditions politiques du moment, et ainsi il ne regagnera ses foyers que début février 1958 après 24 mois sous les drapeaux.
C’est au cours de ce long service en Algérie qu’un geste à son égard le marquera. Les parents d’un camarade d’unité tué dans un attentat décidèrent par foi chrétienne et avec l’aval du commandement de faire un don à un de ces soldats loin des leurs dont la situation familiale était difficile, c’est Albert qui fut désigné.
C’est ainsi que de retour à Saint Guyomard et dès que fut reconnu le statut d’ancien combattant à ceux ayant participé aux conflits d’Afrique du Nord, qu’Albert adhéra à l’association locale UNC et se porta volontaire comme porte drapeau pour que soit maintenu le souvenir et rendus les honneurs à ceux qui sont tombés pour que les autres puissent continuer de vivre et d’avancer.
Au quotidien, au sein de la communauté Guyomardaise, Albert menait une vie rurale dans le monde agricole, participait à la vie locale et assistait chaque fois que possible aux évènements et fêtes locales, gardant ainsi le contact avec ses amis et ce bien au-delà du cercle des anciens combattants. Il lui aura tenu à cœur, jusqu’au bout, de garder le lien avec ses camarades, de voir si tout allait bien et de s’en informer lors de son petit tour quotidien au bourg.
Cette bienveillance à l’égard de son entourage, que l’on peut attribuer à l’esprit de corps des soldats inspiré de nos valeurs Chrétiennes, il aura eu l’esprit en père de famille de l’inculquer à ses quatre enfants et à ses petits enfants qui le voyaient fréquemment partir avec le drapeau accomplir son devoir de mémoire, pour que soient çà et là commémorés une date ou rendus les honneurs à un camarade. Et c’est marquant, car nous avons tous vu à quel point sa famille et ses proches étaient fiers lorsque l’an dernier lui fut remis son insigne d’honneur de porte-drapeau, pour plus de cinquante ans dans la fonction.
C’est aujourd’hui pour toi Albert que les drapeaux s’inclineront, mais sache que nous garderons cette belle image du camarade, qui avec sympathie et en toute simplicité portait avec fierté, honneur et dévouement les couleurs de notre pays pour notre commune. Merci Bebert, Au revoir.