Opex

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Soldat français au Tchad (photo Sirpa/terre)

Présentation des OPEX

La 1ère Guerre Mondiale, 1914-1918, a consacré la « 1ère Génération du Feu ». C’est elle qui aura vu le rapprochement du laïc et du clergé avec la création de « l’Union Nationale du Combattant » par le Père BROTHIER et Georges CLEMENCEAU.

Cependant, la « Der des Der » ne l’aura pas été car quelques 20 ans plus tard éclatait la 2ème Guerre Mondiale qui donnait naissance à la « 2ème Génération du Feu ». A peine l’Armistice du 8 Mai 1945 était-il signé que la « 3ème Génération du Feu » s’illustrait dans les conflits d’Outre-mer, en Indochine, en Corée et en Afrique du Nord (Algérie, Maroc et Tunisie).

Dès la fin de ces conflits, de 1964 et jusqu’à aujourd’hui, les soldats français se reconnaissent dans la « 4ème Génération du Feu ». Ce sera la génération des Opérations Extérieures » (OPEX) où les conflits se nomment crises, maintien de la paix, évacuation de ressortissants, protections et, parfois, guerres.

En 1978, l’Armée française, qui n’était pratiquement plus sortie de ses casernes et camps d’exercices depuis la fin de la guerre d’Algérie, commença une série d’interventions extérieures d’un style nouveau.

La première « OPEX » sera déclenchée en février 1978 au Tchad et prendra le nom de « TACAUD ».

L’actualité est là pour rappeler aux français que leurs enfants portent très haut nos couleurs et vont parfois jusqu’au sacrifice suprême, dans l’exercice de leur dur métier. La Nation peut les regarder avec admiration et un grand respect.

Le monde combattant est en pleine mutation dans une période transitoire où le flambeau doit être repris par les jeunes OPEX afin de pérenniser le devoir de mémoire de toutes les générations du feu.

Il ne faut pas se voiler la face, sans cette relève, le monde combattant est appelé à disparaître.

La mémoire ce n’est pas la nostalgie du passé, ce n’est pas des souvenirs que l’on évoque quelques fois dans l’année, mais c’est la préparation de l’avenir que tout le monde souhaite dans la paix.

Il est important que les OPEX de la 4ème génération du feu sachent qu’ils ont leur place au sein de l’UNC.